stuck-in-the-mud-masai-mara-CC32NBCOMMENT SORTIR DE L’ORNIERE DE L’INDOLENCE ?Ne passez pas à côté de ce que Dieu a pour vous

L’indolence spirituelle est la disposition à se donner le moins de peine possible ; nous devenons paresseux et négligents dans notre foi, nous stagnons spirituellement, satisfaits de notre situation, ce qui nous empêche d’entrer dans la plénitude de notre destinée.

L’indolence spirituelle touche tous les croyants et ne peut être surmontée que par nos propres efforts. Paradoxalement, dans un environnement chrétien, il nous est facile de devenir paresseux dans notre foi. Beaucoup de gens sont confortablement installés dans leur « routine chrétienne ». Notre « culture chrétienne » et nos amis chrétiens remplacent trop souvent notre marche non substituable avec le Christ et ne nous aident pas toujours à grandir dans notre cheminement avec Lui.

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               L’indolent n'a aucun désir de passer du temps avec Dieu ni de se tourner vers Lui pour révéler ce qui est dans son cœur, ou pour Lui demander conseil. Il n'est pas intéressé par une relation avec Dieu, mais il montre plus d’intérêt pour les choses de ce monde. Jésus-Christ dit: «Mais ce que J'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour.» Apocalypse 2: 4

                                                                       **********                                                                                             Dieu nous appelle à nous rapprocher de Lui, à passer à l’action et à faire avancer Son royaume. Mais on n’a pas envie de se débarrasser de cet esprit indolent. C’est un acte d’obéissance qui n’est pas facile. L’indolence nous emprisonne dans une ornière. Quand on est enlisé avec son véhicule dans une ornière, c’est très difficile de s’en dégager. Il faut faire avancer et reculer le véhicule plusieurs fois de suite. C’est pareil pour l’indolence. On progresse un peu et puis on recule. Sortez de l’ornière ou vous passerez à côté de ce que Dieu a pour vous.

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        Les chrétiens sont apathiques dans leur temps avec Dieu. Ils utilisent des excuses, telles que: «Je ne comprends pas ma Bible. » «Je n'ai pas le temps, j'ai tellement de choses à faire.» Mais ils désirent rarement étudier leur Bible et ne s’emploient pas aussi sérieusement à  recevoir une révélation divine qu’ils le feraient s’ils préparaient un examen d'université. Le manque de motivation les empêche d'approfondir leur connaissance de Dieu. Ils se contentent d'un peu de temps avec Lui au lieu de se fortifier dans leur marche spirituelle en participant  à la plénitude de Dieu.

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Comment échapper à ces attitudes complaisantes dans lesquelles nous sommes installés depuis si longtemps? Une des clés c’est d'avoir une crainte respectueuse du Seigneur, d'être obéissant et discipliné pour exécuter Ses instructions. Nous devrions tellement aimer notre Père que nous désirons L’aider à faire progresser Son royaume. À mesure que nous grandissons dans notre marche avec notre Dieu, nous ne serons plus jamais satisfaits d'une relation tiède avec Lui et d'une vie médiocre.

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Nous tombons tous de temps à autre dans l’indolence, nous oublions que le feu doit être continuellement alimenté et la flamme avivée,  sachant que tous les feux peuvent s’éteindre. Nous devons être engagés, avec un désir brûlant, à avoir faim de tout ce que Dieu désire.

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Il nous arrive à tous, de temps à autre,  d’être conscients que cette vie n'est pas tout. Peut-être sommes-nous surpris, un jour, par un événement hors de l'ordinaire, frappés par la proximité de l'éternité suite à la mort subite d'un ami, éveillés par une Écriture puissante, et nous prenons soudainement conscience de la réalité d'une vie plus profonde que notre mode d'existence ordinaire. Nous avions vécu tranquillement jusque là, nous avions même parfois fait du bien, mais, tout à coup, quelque chose nous a choqués dans une révélation sacrée. Alors, pendant un certain temps, nous sommes tout à fait différents, mais, hélas, nous retombons bientôt dans notre ancien état indolent jusqu'à ce que, peut-être, quelque chose qui sort de l’ordinaire nous surprenne à nouveau.

QUELQUES SIGNES D’INDOLENCE

L’indolence est enracinée dans une attitude d'autosuffisance. Nous avons tendance à penser que nous pouvons gérer notre vie et ce qu'elle nous apporte. Nous avons confiance en notre propre capacité à comprendre, décider et agir. Nous estimons que c’est irréaliste de dépendre constamment de Dieu et nous n'en ressentons pas le besoin.

L’indolence spirituelle se révèle lorsque nous sommes à l'aise dans la culture dans laquelle nous vivons. Un croyant sincère n'est jamais à l'aise de ce côté-ci du ciel. Lorsque nous nous alignons trop étroitement avec les philosophies politiques, les groupes, les systèmes, les modes de vie, nous cessons de penser et d'évaluer de façon critique et spirituelle. Si nous sommes trop bien installés, nous ne cherchons plus le Royaume de Dieu et ce qu'il promet.

La complaisance vient de la satisfaction spirituelle sans réelle conscience spirituelle. Nous n’avons pas de problèmes à concevoir que c’est Jésus qui nous sauve, mais nous ne comprenons pas la vie avec Lui. Nous prions pour des bénédictions tangibles et superficielles, mais nous n'avons pas faim d'une relation étroite avec le Seigneur et d'une connaissance plus profonde de Lui.

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      Le prophète Jérémie nous a dit (Jérémie 29:13): «Vous Me chercherez, et vous Me trouverez, quand vous Me chercherez de tout votre cœur.»

La pensée centrale du texte de Jérémie est magnifiquement illustrée dans la Parabole de la pièce d'argent perdue. (Luc 15 : 8,10)  Considérez l’inquiétude de cette femme et sa fébrilité : elle allume la bougie – la seule lumière dont elle dispose; elle balaie la maison – retourne tout; elle cherche avec diligence – sans relâche, elle n’abandonne pas à la première déception. Observez également sa réaction quand sa recherche a abouti. Pleinement satisfaite, elle appelle ses voisins et amis: «Réjouissez-vous avec moi, car j'ai trouvé la pièce que j'avais perdue». Elle se réjouit haut et fort de sa bénédiction. Voyez-vous, cette pièce d’argent était tellement précieuse à ses yeux qu'elle a tout donné pour la trouver et n’a été satisfaite que lorsqu’elle a réussi. Quand les hommes apprécient de cette façon l'importance d'avoir un cœur pur et la bénédiction de Dieu, ils n’ont pas à chercher longtemps.  

    Comment donc se protéger de l’indolence? Cherchez le Seigneur de tout votre cœur. Vous devrez laisser tomber les choses qui vous entravent et se tiennent entre Lui et vous. Désirez-vous suffisamment Dieu et une relation intime avec Lui pour faire ce pas?